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Débuts professionnels des avocats : prendre le bon élan pour préserver son allant.

5 conseils pratiques pour les jeunes avocats : gestion du temps, valorisation client, équilibre de vie, visibilité et outils.

Débuts professionnels des avocats : prendre le bon élan pour préserver son allant.
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Serment prononcé, gants rangés, voici le temps du démarrage de l’activité. Gestion des dossiers, souci de développement de la clientèle, structuration de l’activité, relations confraternelles, formation : le vertige des débuts peut saisir les meilleurs et ajouter bien trop de lest au bateau professionnel à peine mis à flot dans un océan qui plus est concurrentiel. Alors quelques astuces et enseignements d’ailleurs essentiellement issus des erreurs passées. « A la recherche du temps perdu ». Pour que la madeleine n’ait pas un goût trop amer et que les statistiques de « faux départs » conclus par une reconversion cessent de progresser.

En 2023, selon les sources CNB, environ 22 % des jeunes avocats quitteraient la profession dans la première décennie d’exercice.

 

Le temps, cet insaisissable ennemi.

L’agenda des jeunes avocats peut vite tourner au champ de bataille. Qu’y inscrire et dans quelle chronologie ? Comment trier et hiérarchiser les tâches ? Faire coexister « amiablement » des demandes exprimées toutes en urgence haute ? Arbitrer entre la perception du client et l’enjeu de son dossier ? S’organiser à temps, avant que le sablier ne soit écoulé et le moral coulé, c’est sans doute aucun le premier enjeu professionnel. Les outils peuvent aider déjà à bien référencer et trier les évènements de la journée : échéances procédurales, rencontres, formation…En étant correctement « casés », ils paraissent moins nombreux et parfaitement compatibles. Là où « empilés », ils étaient conflictuels. Un tableau de bord « bien construit » rassure déjà le pilote. Si en plus, le temps passant désormais agréablement, il intègre progressivement les indicateurs de « vol professionnel », les galons viendront sans besoin d’y prêter attention.

 

La tentation des « soldes permanents », ce mauvais penchant

Autre écueil fréquent, la difficulté à valoriser ses prestations auprès des clients. La terrible syndrome de l’usurpateur. Je ne suis pas encore « formé ». Un avocat jeune peut ainsi se retrouver démuni face à la tâche d’expliquer la valeur de son travail. Construire une identité professionnelle solide est fondamental pour établir une relation de confiance et fidéliser une clientèle. Il convient, dès le premier contact, de clarifier ses honoraires et d'expliquer les facteurs qui influencent leur calcul. Le devis n’est pas qu’une obligation mais un « temps » de construction de la relation. A défaut, la tension viendra vite après l’enthousiasme de la découverte mutuelle passé. Plus encore, il est important de ne pas hésiter à mettre en avant ses compétences, ses spécialités et les résultats passés. Mais une relation professionnelle n’est pas qu’une question de chiffres ; elle repose également sur des liens humains. L’accessibilité et l’attention aux besoins du client sont des valeurs clés qui favoriseront la création de cette relation de confiance.

 

La préoccupation obsédante, cet ennemi du temps libre

Le troisième piège, souvent difficile à éviter, est celui de l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Les publications institutionnelles ne cessent de relayer les alertes sur les conséquences délétères de l’immersion professionnelle complète, sans palier et sans oxygène. Et ce point peut encore crisper en cas de collaboration dans des structures où les perceptions de la « valeur travail » varie souvent en fonction des générations. Mais même en dehors de toute contrainte, les « métiers » à titre sont à risques forts, l’investissement excessif apparaissant comme l’expression de la « vocation ». Le sacerdoce qui devient sacrifice. Bien stockées dans un outil, les informations sont préservées de l’oubli et viennent moins rôder. On sait qu’en rallumant, on les retrouvera. Ce qui donne un peu d’air.

 

La réputation professionnelle, ce patrimoine « immatériel » rassurant

Au début de leur carrière, les avocats indépendants font face à un autre défi majeur : celui de la visibilité. Avoir bonne réputation auprès des magistrats, auprès des confrères, auprès des réseaux professionnels. Être dans les petits papiers, sur la bonne liste. Et pas déjà relégués sur la liste noire. Les opportunités de se faire remarquer sont rares et les jeunes avocats risquent de « diluer » énergie et enthousiasme dans l’accomplissement de tâches administratives, répétitives « en dehors de ce fameux cœur de métier ». La solution réside dans un repérage des temps gaspillés et dans la « délégation » y compris à la machine quand elle n’emporte aucune dépréciation. Automatiser pour ne pas soi même aller « au contact » en robot. Participer à des événements, à des conférences ou à des formations permet non seulement de se faire connaître, mais aussi de développer des réseaux professionnels. Ce qui requiert d’être disponible et non pas uniquement présent.

 

Les nouveaux atours techniques, ce pied à l’étrier immédiat

Un autre écueil à éviter est la sous-estimation des outils technologiques disponibles. Le mythe du « Je peux me débrouiller », le temps d’avoir développé, de pouvoir investir…le pari bien risqué du recul de la conception de la charpente. Qui conduit à être exposé aux mauvais temps lesquels sont inévitables dans toute carrière, au sentiment de perdition face aux vents d’informations et aux courants parfois contradictoires des exigences de la clientèle.  Dans un monde juridique en constante évolution, les technologies peuvent grandement faciliter la gestion des dossiers, la communication avec les clients et la recherche juridique. Adopter des solutions globales adaptées à son activité, comme un logiciel de gestion de dossiers tout-en-un, peut considérablement alléger les tâches administratives. L’intégration d’outils collaboratifs permet de fluidifier les échanges avec les clients et les partenaires, tandis que l’intelligence artificielle peut accélérer la recherche juridique et la rédaction de documents. Bref en appuyant sur les boutons, on évite ceux qui naissent de la « fièvre » ou d’une activité mal gérée et donc mal digérée. Mieux vaut diriger avec l’outil que perdre la boussole à s’estimer trop « débrouillard » parfois.

 

Evidemment, certains franchiront les haies spontanément et sans même s’apercevoir de leur existence. Tant mieux. L’équipement ne peut être le même pour tous. Aux outils d’être flexibles et adaptés, pour permettre finalement à chacun d’apprécier les bons côtés du bien joli « costume » d’avocats. Et éviter ainsi de vouloir « tailler » en pièces une robe fraichement acquise.

Chers avocats, Andy s’associe à vous pour simplifier votre pratique, renforcer vos relations et intégrer l’innovation au cœur de votre croissance.

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